Sanctionner et isoler à tout prix les régimes autoritaires premiers responsables de l'immigration irrégulière

Derrière les flux migratoires, se cachent, en réalité, des conditions de vie difficiles dans des pays d’origine aux États précaires. Des réalités qui poussent les citoyens à émigrer, légalement ou illégalement, vers d’autres cieux pour un avenir meilleur. Chaque pays, qu’il soit source ou destination des migrants, est confronté a ses propres difficultés sociales et économiques. Même les pays les plus « riches » comptent parmi leurs populations des « pauvres », des chômeurs, des sans-abris ou des personnes ayant du mal à se soigner. Et pourtant, des centaines de milliers de personnes risquent leurs vies tous les ans pour rejoindre ces pays. Mais, au-delà des difficultés purement matérielles, fondamentalement, un migrant décide de risquer sa vie et quitter son pays, d’abord et avant tout, pour sa liberté. C’est légitime.

La solution idéale pour une régulation intelligente et maîtrisée des flux migratoires, serait, donc, non pas de transformer des pays dits pauvres en pays « riches » (long et compliqué), mais plutôt, et dans un premier temps, d’isoler et de sanctionner les régimes autoritaires et dictatoriaux qui poussent leurs concitoyens, directement ou indirectement, à fuir leurs pays ; afin de les forcer à améliorer l’état des libertés dans leurs propres pays.

Pour optimser au maximum l’efficacité des mesures contre les flux migratoires anarchiques, il faut mutualiser les efforts et augmenter le rapport de force de tous les pays qui s'inscrivent dans cette démarche. La mise en place d’une Organisation Mondiale des Migrations doit pouvoir incarner cette volonté internationale commune de reprendre la main sur les migrations internationales et mettre fin au scandale humanitaire des milliers de morts et disparus annuels dans les routes de l'exode. L'organisation doit obligatoirement associer tous les pays, aussi bien sources que destinations d’émigration, car on ne peut résoudre un problème sans le concours des parties qui en sont à l’origine.

 

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